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RCA:la France va mettre fin en 2016 à son opération militaire(sangaris)

Le ministre français de la défense Jean Yves Drian ,a annoncé mercredi que La France va mettre fin en 2016 à Sangaris, son opération militaire en Centrafrique, estimant sa mission de restauration de la sécurité accomplie après trois ans de sanglants affrontements inter-communautaires

Lors de l'intervention française en décembre 2013, "le pays était en pleine guerre civile, déchiré par des tensions religieuses (entre chrétiens et musulmans), en proie au chaos, au bord de situations pré-génocidaires" nées du renversement en mars de l'ex-président François Bozizé par la rébellion majoritairement musulmane Séléka, a rappelé mercredi Jean-Yves Le Drian à Bangui.

"En l'espace de deux ans, la force Sangaris a réussi à ramener le calme et à empêcher l'inacceptable", a ajouté le ministre venu assister à l'investiture du nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, élu le 14 février.

"Bien sûr tout n'est pas résolu mais nous voyons enfin le pays sortir d'une longue période de troubles et d'incertitudes", a-t-il ajouté devant les forces françaises stationnées à l'aéroport M'Poko.

Dans un tel contexte, "je peux vous confirmer la fin de l'opération Sangaris dans le courant de l'année 2016", a-t-il dit.

La France, ancienne puissance coloniale qui avait lancé dans l'urgence l'opération et mobilisé jusqu'à 2.500 soldats au plus fort des tensions, compte encore 900 hommes en Centrafrique, un contingent qu'elle réduira progressivement au cours de l'année.

Le ministre français de la Défense n'a toutefois pas donné de calendrier précis de retrait.

La réduction des effectifs sera parallèle au renforcement de la "capacité réactive" de la force de l'ONU (Minusca, 12.000 hommes), qui devient le pilier sécuritaire dans le pays, et à la "montée en puissance" de la mission européenne de formation de l'armée centrafricaine (EUTM RCA), a précisé M. Le Drian

Environ 300 soldats français resteront en Centrafrique dans le cadre de l'opération sangaris. Ils rejoindront la Minusca pour en "garantir la robustesse" et participeront à la mission de l'EUTM RCA, a indiqué M. Le Drian.

Quelques éléments français continueront aussi à assurer la sécurité de l'aéroport. Les soldats français stationnés en Côte d'Ivoire et au Sahel seront par ailleurs "prêts à intervenir rapidement" si nécessaire, a souligné le ministre.

L'opération Sangaris devait initialement être de courte de durée, mais Paris a dû revoir ses objectifs à mesure que le conflit s'éternisait et le moral des troupes sur place s'était considérablement dégradé.

Ces derniers mois, plusieurs allégations d'abus sexuels impliquant des soldats français et des Casques bleus contre des civils ont par ailleurs entaché le mandat des forces internationales en Centrafrique.

Le ministre français de la Défense n'a toutefois pas donné de calendrier précis de retrait.

La réduction des effectifs sera parallèle au renforcement de la "capacité réactive" de la force de l'ONU (Minusca, 12.000 hommes), qui devient le pilier sécuritaire dans le pays, et à la "montée en puissance" de la mission européenne de formation de l'armée centrafricaine (EUTM RCA), a précisé M. Le Drian à l'AFP.

A l'issue de Sangaris, environ 300 soldats français resteront en Centrafrique. Ils rejoindront la Minusca pour en "garantir la robustesse" et participeront à la mission de l'EUTM RCA, a indiqué M. Le Drian.

Quelques éléments français continueront aussi à assurer la sécurité de l'aéroport. Les soldats français stationnés en Côte d'Ivoire et au Sahel seront par ailleurs "prêts à intervenir rapidement" si nécessaire, a souligné le ministre.

L'opération Sangaris devait initialement être de courte de durée, mais Paris a dû revoir ses objectifs à mesure que le conflit s'éternisait et le moral des troupes sur place s'était considérablement dégradé.

Ces derniers mois, plusieurs allégations d'abus sexuels impliquant des soldats français et des Casques bleus contre des civils ont par ailleurs entaché le mandat des forces internationales en Centrafrique.

Lors de l'intervention française en décembre 2013, "le pays était en pleine guerre civile, déchiré par des tensions religieuses (entre chrétiens et musulmans), en proie au chaos, au bord de situations prégénocidaires" nées du renversement en mars de l'ex-président François Bozizé par la rébellion majoritairement musulmane Séléka, a rappelé mercredi Jean-Yves Le Drian à Bangui.

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