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RCA: Rien ne m'empêche d'être candidat à la présidentielle 2020

Ancien chef de l’État  François BOZIZE à déclaré lundi lors de sa premier rencontre avec les professionnels de média en Centrafrique depuis son retour en  mis-décembre à Bangui que rien ne l'empêchait d'être candidat à la présidentielle 2020.

« Rien ne m’empêche d’être candidat (…) Rien ne m’empêche selon les textes officiels. Cela dépend de mon parti. C’est le congrès qui désigne les candidats », a fait valoir François Bozizé, sans donner plus de détails sur ses intentions politiques à moins d’un an de la présidentielle prévue en décembre.

L’ex-chef de l’État est toujours sanctionné par les Nations unies pour son rôle dans la crise centrafricaine de 2013, marquée par de violents affrontements communautaires entre populations chrétiennes et musulmanes, au cours de laquelle il est accusé d’avoir soutenu des milices antibalaka.

« Les événements concernant les antibalaka se sont déroulés en mon absence et tout le monde le sait », s’est défendu l’ancien chef de l’État, précisant qu’il allait prochainement demander aux Nations unies que son cas soit étudié pour mettre fin aux sanctions prises contre lui. « Aujourd’hui, la situation a considérablement évolué et il ne me paraît absolument pas juste que je sois contraint de subir ces sanctions à perpétuité ».

Revenu en Centrafrique « dans un esprit d’apaisement », François Bozizé a demandé « solennellement pardon » pour « toutes les erreurs commises de sa part et tous les torts commis aux uns et aux autres et qui auraient pu résulter de son action à la tête du pays ».

Reçu le 14 janvier, par le président centrafricain Faustin Archange Touadera, probable candidat à sa réélection. Un tête-à-tête qui n’a pas complètement dissipé les tensions entre le KNK, le parti de François Bozizé, et la majorité présidentielle, durant cette entretien un document de 6 pages a été remis  au chef de l'Etat Centrafricain Faustin Archange Touadera. dans lequel l'ancien président est revenu sur son retour au pays, les accusation de déstabilisation portées contre son parti le KNK et sa vision politique du pays.

"Quoi qu'il en soit, je déclare aujourd'hui être rentré en Centrafriquecar fatigué de ce long exil et animé par l'esprit de pardon... Je me tiens à disposition afin d’œuvrer pour la paix, la stabilité et la consolidation du processus démocratique par l'organisation d'élections libres, transparentes apaisée et inclusives." a conclu l'ancien président qui n'a pas fait de propositions concrètes dans sa note. 

 

 

 

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